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24 septembre 2011

La gueguerre des boutons

Cinquante ans après le classique d'Yves Robert : La guerre des boutons, roman écrit en 1912 par Louis Pergaud, fait l'objet de deux nouvelles adaptations qui sortent en l'espace d'une semaine.

Un drôle de match qui résulte de la lutte acharnée que se sont livrés deux producteurs qui entendaient bien profiter du fait que l'oeuvre est tombée dans le domaine public

Cette anomalie, unique dans le cinéma franççais, aura au moins le mérite de remettre Louis Pergaud sur le devant de la scène.

 

Cet instituteur républicain et romancier français à obtenu le prix Goncourt en 1910 pour ''De goupil à margot''. Outre ''Le roman de ma douzième année'', il nous a laissé nombre d'écrits où il met en scène le monde rural et notamment les animaux.

Il fut tué le 8 avril 1915 lors d'une offensive contre les lignes allemandes près de la Woêvre  en Lorraine.

 

Je ne sais pas s'il aurait apprécié cette gueguerre là, mais à moi ça me donne des boutons !

Pas vous ?

                   Oglala

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Commentaires
Y
On peut dire ce que l'on veut sur ces deux films, ils ont au moins le mérite de permettre à nos enfants de découvrir cette fabuleuse histoire. <br /> Je peux vous dire que mon fils de 10 ans riait autant que moi lorsque j'ai lu ce livre en classe de 5e. Vieux souvenirs qui me sont revenus en voyant le film, comment ne pas se rappeler ces moments où nous faisions des lectures communes en classe ? les moments de combat où nous avions le droit de nous traiter de "couilles molles" et "peigne-cul" en classe. Il y avait tellement de volontaires en classe pour faire la lecture commune que notre prof en était ébahi ! <br /> Et ce n'était pas le même engouement pour tous les livres ! <br /> Profitez en aussi lors de vos déplacements à Paris pour aller au cimetière Montparnasse pour aller sur la tombe de Yves Robert, j'y suis allé avec mes enfants, et j'ai dû leur expliquer pourquoi sur sa tombe il y avait autant de boutons !
C
Pour continuer dans le cinéma, j'ai vu lundi dernier le film d'Alain Cavalier "Pater" avec Vincent Lindon et Alain Cavalier lui-même... un régal. Ce huit-clos entre le metteur en scène et Vincent Lindon qui jouent à être l'un président de la république et l'autre premier ministre... c'est indescriptible, il faut le voir et c'est jouissif (en tout cas pour moi), drôle, inventif, bref un bon moment de cinéma. Et puis on se retrouve à certains moments du film car on pense la même chose que ce qui se dit sur l'écran...
J
Euhhh... Et si finalement, on se contentait de revoir l'original. Oui, c'est en noir et blanc, c'est un peu daté, mais ça a le charme des choses désuettes. Et quel régal dans la mise en scène sans chichis et le jeu naturel des acteurs.<br /> Je ne me permets pas de juger les deux nouvelles versions, que je n'ai pas vues. Si tout n'était pas aussi perverti par les logiques économiques, on pourrait y voir un signe de la vitalité du cinéma français. Mais à lire et entendre les commentaires, on ne peut effectivement s'empêcher de trouver cette concurrence un peu stérile. Mais après tout, à chacun de juger !
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